Les futurs résidents de Woodfield-Sillery ne seront pas les seuls à déménager en juillet : chaque année, plus de 200 000 ménages québécois changent d’adresse à la Confédération. Si vous faites partie du lot, vous vous demandez sans doute comment choisir votre entreprise de déménageurs, et quoi faire des objets que vous ne voulez pas trimballer dans votre nouveau nid. Voici quelques pistes.

Du point A au point B

À moins que vous ayez beaucoup de volonté, des amis très serviables et accès à un camion, il est fort probable que vous embauchiez des déménageurs pour transporter votre précieux bazar. Comment vous assurer que vous ne devrez pas payer pour de la vaisselle cassée ou un meuble éraflé? Comme cette industrie n’est pas réglementée, il faut user de prudence et faire certaines vérifications.

D’abord, prenez garde aux déménageurs improvisés, ou à ceux qui vous offrent de payer comptant et sans taxes; recherchez les entreprises établies. Afin de comparer les prix et les services, contactez trois compagnies, et vérifiez sur le site de l’Office de la protection du consommateur si elles ont fait l’objet de plaintes. Assurez-vous que les entreprises possèdent des assurances (pour le matériel et de responsabilité civile) et que leurs employés sont couverts par la CSST. Demandez une estimation par écrit, à domicile, après qu’un employé aura vu de ses yeux tout ce que vous avez à transporter. Conseil principal : faites vite! La demande est forte pour le début juillet… Pour plus de recommandations, consultez cette liste du Bureau de la consommation.

Entre de nouvelles mains

Déménager est l’occasion de faire un tri et une épuration salutaires parmi nos nombreux biens – surtout si on quitte une maison avec sous-sol et garage pour un condo! Vêtements oubliés au fond du garde-robe, patins à roues alignées inutilisés, disques compacts encombrants, fauteuil démodé… que faire avec les surplus?

Donner au suivant s’avère l’option la plus intéressante, autant d’un point de vue social qu’écologique. Préparer une vente de garage est toujours amusant pour les enfants, mais demande du temps. Pas envie de vous engager dans cette organisation? Plusieurs organismes se chargent de revendre les objets usagés aux personnes dans le besoin. Pour les vêtements, outre les friperies, l’Entraide diabétique est bien connue; elle fait la cueillette à domicile sur demande et remet ses profits à Diabète Québec. Plusieurs organismes acceptent autant les vêtements et les menus articles (vaisselle, jouets…) que les meubles, comme lArmée du salut, le Comptoir Emmaüs (qui expédie une partie des dons au Pérou) et la Société Saint-Vincent-de-Paul. Au Revend dons du service d’entraide Amélie et Frédérick accepte pratiquement tout sauf les vêtements, tandis qu’Au coin du meuble recueille électros et meubles divers, en plus d’offrir un service complet de déménagement (bon à savoir!). 

L’entreprise 1-800-GOT-JUNK?, elle, vient chercher vos objets encombrants non dangereux (électroménagers, meubles, appareils électroniques, débris de construction), qu’elle s’efforcera de donner ou de recycler. Selon son site Web, depuis 1989, elle a «empêché 680 millions de kilos de déchets de se retrouver dans les centres d’enfouissement».

Si vous possédez des meubles rétros qui feraient merveille une fois retapés, tournez-vous vers les boutiques Déjà vu (mobilier 1930-1970) et A/2 (mid-century). Et pour les articles qui raviront à coup sûr les chasseurs d’objets vintage, qu’il s’agisse d’une vieille machine à coudre, d’un manteau des Expos ou d’un raton-laveur empaillé (!), contactez Si les objets pouvaient parler ou Rétro Bordello.