Les murs du projet Woodfield-Sillery n’ont pas encore été érigés, mais pour mieux comprendre l’esprit du lieu, de même que les idées qui ont guidé la conception de ces édifices, rien de mieux que d’avoir accès aux cerveaux de ceux qui les ont imaginés : leurs architectes. 

La description est détaillée. Suffit de fermer les yeux pour se projeter dans le temps, sur les lieux, quand tout sera terminé.

L’entrée du site, avenue du Maire-Beaulieu, est un passage sous les arbres. On y est à peine engagé que déjà leur ramure forme un tunnel qui nous guide. Au fil du chemin, on laisse derrière la ville, pourtant si proche. La beauté du couvert boisé fait bientôt place à une ouverture qui nous permet d’entrevoir le bâtiment. Celui-ci se déploie vers le fleuve, de sorte qu’il ne présente pas d’emblée une imposante façade. On le découvre plutôt par son extrémité la plus étroite, gardée par de grands arbres matures.

À peine cinq minutes après nous être assis avec les architectes de la firme ABCP architecture, on pouvait déjà imaginer l’édifice et ses alentours. Les fondations étant en cours de réalisation, il n’attend que de se dévoiler plus concrètement. Mais pour le moment, les dessins autant que les détails que nous en révèle un tour d’horizon expert permettent de se faire une bonne idée du coup d’œil.

C’est un vendredi matin. Vastes et lumineux, les bureaux de la firme d’architectes sont animés. Dans le coin, un immense casse-tête jonche le sol, complété petit à petit lorsque des employés s’agglutinent autour pour y consacrer quelques minutes. Nous sommes venus à la rencontre de Pierre Guimont et Andy St-Pierre, respectivement architecte associé et chargé de projet. Ils débutent en décrivant le terrain de Woodfield, le qualifiant de parfait à bien des égards. S’étirant en faible pente jusqu’à la crête qui surplombe le fleuve, il permet d’implanter les trois sections qui composent le bâtiment en variant les hauteurs. Car si chacune des parties compte cinq étages, la pente du terrain permet de les disposer en une sorte d’escalier. Woodfield-Sillery n’est certes pas petit, avec 63 condominiums, mais jamais il ne semble massif.

1759_WoodField_Vue02_03L’horizontalité de l’ensemble contribue à cet effet, tout comme le choix des couleurs foncées qui lui confèrent une sobriété opportune. Un impressionnant jeu d’angles, repris çà et là sur la structure, apporte un aspect organique à l’immeuble, qui s’inspire de son environnement et s’y intègre. «Chaque condo bénéficie ainsi de beaucoup d’intimité, mais aussi d’une belle ouverture sur l’extérieur, note M. Guimont. Le terrain, le boisé, le sentier d’accès côté sud, l’aménagement paysager du site en feront un endroit très bucolique.»

 

 

Chacune des trois sections de l’immeuble est inscrite dans un grand cadre aux arêtes vives. De couleur plus pâle, il définit les trois zones d’habitation et nous fait apprécier la topographie du terrain, exposent les architectes.

Les espaces intérieurs

Woodfield-Sillery est un projet exceptionnel de 63 condominiums en copropriété sur l’un des plus beaux sites de Sillery. Le projet en construction pour livraison en juillet 2016 sera synonyme de calme et de raffinement pour ses occupants. «Tout a été pensé en fonction de la quiétude», affirme M. St-Pierre. Des aménagements particuliers ont été prévus pour l’entrée de garage et les cages d’ascenseur, afin d’assurer une bonne insonorisation. Même le garage, chauffé en hiver, offre une certaine intimité par son aménagement. À seulement quelques pas des cases de stationnement, l’un des ascenseurs mène les propriétaires aux étages.

Au rez-de-chaussée, trois entrées distinctes accueillent les visiteurs. Chacune jouit d’un aménagement confortable, distingué, dont la qualité des matériaux fait rapidement comprendre que Woodfield-Sillery est aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les halls d’entrée, comme tout le projet d’ailleurs, sont baignés d’une lumière aux DEL qui guide les pas des visiteurs et des résidents.

Aux étages, nul besoin de marcher dans un interminable corridor pour accéder à son logis. La configuration fait en sorte que tous les propriétaires ont leur porte à deux pas de l’un des trois ascenseurs – et que le va-et-vient dans les couloirs sera donc quasi inexistant. Pour le confort des résidents, chaque condo propose une fenestration à haut rendement énergétique, des plafonds de neuf pieds ainsi qu’un balcon couvert avec garde-corps en verre. L’air climatisé promet des étés frais et l’échangeur d’air récupérateur de chaleur fournira un air pur et sain à tous. 

Côté sécurité, Woodfield-Sillery est bien pourvu avec sa structure de béton et ses gicleurs qui protègent entièrement le bâtiment. Un système de contrôle d’accès et une surveillance par caméras seront aussi appréciés des futurs résidents.

Un peu comme le casse-tête dans le coin du bureau d’ ABCP architecture, le projet Woodfield-Sillery prend forme, un morceau à la fois. Plusieurs y ont déjà contribué, et beaucoup d’autres y mettront leur touche avant qu’il ne soit terminé à l’été 2016. D’ici là, notre rencontre avec messieurs Guimont et St-Pierre nous aura permis de découvrir le projet à travers le regard de ceux qui l’ont imaginé. Et d’ensuite fermer les yeux, pour mieux nous imaginer en train de descendre sous le couvert d’arbres…