Il y a eu l’idée, le plan. Mais le projet, bien tangible, sort maintenant de terre. Beau prétexte pour faire le tour du chantier avec certains de ses artisans.
La livraison des condominiums Woodfield-Sillery à ses occupants est prévue dans un an, «et les travaux vont bon train», assure Jean-Pierre Bilodeau, de Bilodeau Immobilier, le promoteur. «Nous suivons exactement l’échéancier prévu: nous allons terminer la dalle de béton des garages avant les vacances estivales, ce qui était l’objectif», poursuit-il.
La rencontre a lieu sur le chantier, «bottes à cap» aux pieds avec dossard et casque, le tout sous l’œil avisé de Serge Gagné, responsable de la sécurité du site pour l’entrepreneur Garoy Construction, qui fera la visite avec nous. Le lieu fourmille littéralement. Les bétonnières se succèdent à la rampe de déchargement. Chaque camion est vidé dans d’immenses seaux que la grue hisse et transporte jusqu’au lieu où la dalle est coulée. Le ballet est impressionnant, tandis que se croisent dans le décor les gars d’armature, les responsables du coffrage et ceux qui coulent et flattent le béton frais. «Cette dalle finira de couvrir les garages. Après ça, l’édifice sortira du sol, nous dit M. Bilodeau, qui chapeaute tout le volet opérations de l’entreprise. Les étages vont être érigés d’ici l’automne, si bien que le tout sera fermé et chauffé quand l’hiver arrivera.»
Il nous guide vers une section où la dalle est terminée. Il connaît chaque recoin du chantier, et chaque personne qui y travaille, à en juger par les salutations constantes. «Je suis ici quotidiennement, ça facilite le bon fonctionnement de chaque aspect du projet. Qu’il s’agisse de régler un imprévu, ou simplement pour la bonne collaboration entre tous, c’est important, dit-il en nous menant vers le sous-terrain. Dans ce secteur, la dalle repose uniquement sur les colonnes de béton, comme il se doit; les colonnes d’acier ont été enlevées hier. Les fils électriques sont déjà passés, nous en sommes déjà aux étapes de finition.»
Nous remontons au niveau du sol, côté sud, là où seront situées les premières unités, au rez-de-jardin. Une belle percée nous fait voir le fleuve. C’est donc dans le salon de futurs résidents de Woodfield-Sillery que nous poursuivons la visite! «Je crois bien que celui-ci est vendu en effet, mais dans un ordre général, le projet est vendu à 50 %. Ça correspond à ce que nous avions prévu; les choses vont bien de ce côté aussi», constate M. Bilodeau.
Malgré tout ce tumulte de construction, on arrive presque à s’imaginer que dans 365 jours, des gens seront ici chez eux, en train de se préparer un petit café en regardant le fleuve. Après la tempête ouvrière, le calme souverain.
Images par Francis Vachon
